Saint Donat était un ermite d’Orléans mort vers 600 et dont les reliques furent amenées dans la cité à laquelle il donna son nom par un évêque de Grenoble. Mais il fallut compléter le nom de la commune en 1920 pour la distinguer d’une homonyme dans le Puy de Dôme. L’instruction ministérielle visait à faciliter en particulier les services postaux. On ajouta donc le nom de la rivière proche. Saint Donat (2500 habitants en 1986) est située sur un piton rocheux de la Drôme. Sa Collégiale s’enorgueillit d’un orgue d’inspiration germanique (3 claviers, un pédalier et 35 jeux) construit en 1968 et 1971 par le facteur Schwenkedel sous la direction de Marie Claire Alain. Une Académie Internationale d’Orgue y fut organisée qui contribua grandement au renom de la commune.


A cette liste d’élèves, il faut ajouter 5 auditeurs libres :
- Ulla Noussianen de Estevez de Rennes,
- Michel Blot et Jean Michel Mestre de Tours,
- Claude Aumeras de Marseille,
- Eva Johanson de Suède.
Et voici la photo de l’Académie au complet :

Comme d’habitude, je me suis arrangé pour me trouver juste derrière Marie Claire Alain. Quant au beau brun qui dépasse à droite, il s’agit de Stéphane Béchy, qui est maintenant titulaire du GO de St Merry, Directeur du CNR de Caen et responsable de nombreuses manifestations musicales. En 2004, comme je disais à Marie Claire Alain que c’était un très bon organiste, elle me répondit que c’était aussi un excellent Directeur de Conservatoire, ce qui selon elle était encore beaucoup plus rare !
Me permettez-vous une petite parenthèse personnelle et familiale ? Je venais de divorcer et j’avais pendant l’Académie la garde de mes 2 filles : Christine 19 ans et Françoise 17 ans, avec la chienne « Roxane ». Je les ai forcément souvent laissées seules. Mais je ne suis pas sûr qu’elles aient eu besoin de moi pour s’occuper. Un particulier nous avait loué une petite caravane tout équipée dans le Domaine du Lac de Champos. Des photos ont été prises devant la caravane, dans l’eau et sur l’eau.
Des photos de véliplanchistes féminines ont été prises. Étant donné l’éloignement, j’espère ne pas me tromper et qu’il s’agit bien de Christine sur la photo de droite.
Ce que je n’ai pas su, c’est si, sur ce lac apparemment peu fréquenté en pleine période estivale, il y avait des beaux éphèbes à draguer. Mais ceci ne nous regarde pas. En tout cas, je ne crois pas qu’elles aient gardé un mauvais souvenir de l’Académie d’orgue de Marie Claire Alain !
Pour en revenir au sujet de ce dossier, comment résumer les heures d’enseignement de Marie Claire Alain ? Quand on travaillait une partition, elle notait parfois elle-même des indications, ou on le faisait sous sa dictée. Mais il y avait aussi des cours collectifs professoraux qui m’ont fait gratté plus de 8 pages d’écriture très fine (pour aller plus vite ?). J’énumère seulement les points les plus marquants et les plus propices à des résumés condensés.

“Dritter Theil der Clavier Übung » signifie « 3ème partie de la pratique de clavier« . Les appellations de « Dogme en musique », « Messe luthérienne », « Organ Mass » ne sont pas exactes.
Pour bien interpréter un choral de Bach, il faut pratiquement connaître l’allemand. Une traduction approximative permet de se faire une idée du sens général du choral. Mais seule la connaissance de l’allemand permet de savoir quel mot, quelle syllabe tombe exactement sur quelle note.
Autres généralités : les constantes expressives constantes expressives. L’idée de base qui provient de Pirro et Schweitzer est que les motifs et les rythmes musicaux expriment des mysticismes particuliers. Par exemple, une formule musicale descendante peut évoquer la descente du Christ sur la terre. On trouve maintenant dans maints endroits le détail de ces constantes expressives. Je me permets de vous renvoyer par exemple au site suivant :
http://musique.baroque.free.fr/constantes.html .
Je n’ai aucune action dans cette affaire et je ne connais pas l’auteur. Mais son développement parait très détaillé. Presque trop ? Abondance de biens ne nuit pas quand on sait retenir l’essentiel.
La symbolique des nombres est également importante chez Bach. C’est une sorte de langage caché dérivé de la Kabbale et de la symbolique religieuse et connu seulement par une certaine élite. (La Kabbale est une tradition ésotérique du judaïsme présentée comme la loi orale et secrète transmise par Dieu à Moïse sur le Mont Sinaï en même temps que la loi écrite ou Torah). Le site indiqué au paragraphe précédent aborde de façon générale le sujet de la symbolique des nombres à la fin de sa page 2. Certes, il n’est pas nécessaire de chercher forcément des chiffres partout, mais je crois utile d’essayer de retracer ce qu’en disait Marie Claire Alain à partir de la « Clavier Übung III ».
Tous les grands recueils de Bach ont une relation a relation avec le chiffre 9 :
- Les 18 Chorals dits de Leipzig (1+8=9),
- Les 45 Chorals de l’Orgelbüchlein (4+5=9); Marie Claire Alain pense que c’est volontairement que ce recueil n’a pas été achevé par Bach, le 45ème choral ayant été ajouté après coup à Leipzig
- La « Clavier Übung III » est manifestement dédiée à la Trinité : le Prélude, les 21 Chorals, les 4 Duettos et la Fugue composent un monument de 27 pièces (2+7=9). On retrouve la symbolique Trinitaire à l’intérieur du Prélude et de la Fugue. Certains Chorals présentent 3 versions différentes. Dans la triple fugue, l’usage du chiffre 9 est évident, la 1ère compte 36 mesures (3+6=9), la 2ème 45, la 3ème à nouveau 36, soit au total 117 mesures (1+1+7=9).
Reprenons plus précisément la signification de certains nombres.
- C’est l’unité, la totalité, Dieu.
- C’est le couple homme / femme, la différenciation, les 2 natures du Christ (humaine et divine).
- C’est le mystère du triangle, le nombre du merveilleux, de la Trinité, le rythme d’édification des Cathédrales.
- Ce sont les 4 éléments, les 4 points cardinaux, l’homme opposé à Dieu.
- C’est le chiffre de l’homme, le chiffre nuptial, les 5 sons de la gamme pentatonique, les 5 sens faillibles qui conduisent au péché. Chez Bach, l’idée de l’homme est habituellement liée au malheur.
- C’est l’idée d’achèvement (2×3), les 6 jours de la création. Nombre de recueils de Bach contiennent 6 pièces : les Brandebourgeois, les Sonates en trio.
- C’est le chiffre parfait, l’achèvement de la création, les 7 sons de la gamme, les 7 dons du St Esprit, les 7 péchés capitaux.
- C’est le plus que parfait (7+1 et 2×4), les 8 béatitudes.
- C’est l’exaltation de la Trinité (3×3), le Fils séparé du Père avant d’y retourner, les 9 chœurs des anges, la 9ème heure où Jésus mourut.
- C’est la Loi, les 10 commandements.
- C’est l’union du Ciel et de la Terre, mais avec l’idée de tristesse, le nombre des Apôtres après la trahison de Judas.
- C’est le chiffre glorieux, la perfection inépuisable, les 12 signes du Zodiaque, 12 mois, 12 heures. Dans la Bible, 12000 signifie l’inépuisable.
- C’est l’inconnu, la peur, le maléfique.
- C’est essentiellement la signature de Bach :
BACH : 2+1+3+8=14
J(=I) S BACH : 9+18+14=41
Johann Sebastian BACH : 158=14

Le grand Prélude en mi bémol Maj est indiqué « pro Organo pleno ». C’est donc l’ensemble des principaux et mixtures du GO et du Positif. A la pédale, on ne met pas la tirasse, mais le grand plein jeu et une anche de 16′. On ne lie pas les notes de pédale. Celle-ci imite en principe des coups d’archet. On peut utiliser les 3 claviers de l’orgue quand il y en a. Mais ce n’est pas une obligation. La seule pièce pour laquelle Bach demande expressément 3 claviers est le Choral « Ein’ feste Burg ». Pour tout le reste des œuvres composées originellement pour l’orgue, 2 claviers suffisent. On pointe le rythme sauf quand il y a des liaisons (dont beaucoup sont ignorées par Dupré). Auquel cas on respecte le rythme écrit, sans l’exagérer, et on lie les notes indiquées. D’une façon générale, ce qui est mouvement disjoint est moins lié que ce qui est mouvement conjoint. Quand une dissonance va vers sa résolution, on ne la renforce pas.
L’ordonnancement du culte à Leipzig prescrit : un prélude, un motet, un prélude et le Kyrie, l’épître, le Gloria, les litanies, un prélude et son Choral, l’Évangile, un prélude et le Credo, la prédication, un Choral, les paroles de la Cène, un ou plusieurs Chorals de communion. Mais il n’est pas question de pièce terminale.
Les 3 Chorals « Allein Gott in der Höh sei Ehr » confirment de façon flagrante l’importance du chiffre 3. Il y a 3 Chorals. Les 3 sont à 3 voix : le 1er est une invention avec le thème du Choral à l’alto, le 2ème est un trio et le 3ème est une fughetta à 3 voix.
Les 4 Duettos, compléments éventuels pour la communion, renvoie à l’homme face à Dieu et aux 4 éléments, dans l’ordre : 1er l’eau, 2ème l’air, 3ème le feu, 4ème la terre.
La triple Fugue en mi bémol Maj est à jouer sans coupure entre les 3 parties qui la composent. La partition de Bach n’indique que les changements de mesure : C, 6/4, 12/8, sans solution de continuité. La 2ème fugue peut se jouer sur le positif. La 3ème fugue, celle de l’Esprit Saint, adopte un rythme de danse ternaire, « ce que Guy Bovet appelle la valse de l’Esprit Saint ». Pour les relations de tempi entre les 3 parties de la fugue, Marie Claire Alain propose comme unités de temps 100 / 96 / 100. Mais elle admet des conceptions différentes, par exemple la même durée pour les 3 fugues, ou l’égalité continue des notes de même valeur (Peter Williams).

Marie Claire Alain aborde ensuite assez rapidement la musique française avec la Messe des Paroisses de Couperin. Les versets d’orgue alternent avec le grégorien chanté a capella en valeurs longues. Quand le thème du plain chant est touché à l’orgue à la pédale, on peut faire des notes inégales sur les croches. En musique française, le C barré est toujours lent. Les tremblements se font sur la tierce majeure (degré faible) et les pincés sur les toniques et dominantes (degrés forts). Les partitions notées par Engramelle pour les serinettes et orgues à cylindre montrent toutes les valeurs de notes inégales possibles. La Romance de Balbastre est très éloquente. Les valeurs des notes transcrites y sont très différentes de la partition écrite. Les indications de Quantz s’appliquent aux instruments monodiques et sont trop simplistes pour l’orgue. En fait, la bonne articulation découle de l’analyse.
Elle nous distribue aussi plusieurs tables d’agréments d’origine française et allemande : d’Anglebert, Wilhelm Friedemann Bach, Möllerschen Handschrift, Andreas Bach-Buch, etc…
Nous en arrivons ensuite à un développement sur les doigtés anciens à l’orgue.
Pour jouer détaché, il faut commencer par apprendre à jouer legato. Une position naturelle de la main et de bons doigtés donnent naturellement les bons accents. L’articulation des notes se fait comme pour la voix ou les instruments (cordes, flûtes). La technique moderne avec passage du pouce encourage un discours musical articulé arbitrairement. Les notes « ont le droit » d’être égales et liées, même si elles sont répétées. De tous les instruments à clavier, l’orgue est le plus ingrat. L’alimentation du vent y est constante.
Les doigtés de Buchner ne permettent aucun legato. L’utilisation du pouce n’y est autorisée que pour jouer une octave.
Dans l’école espagnole, le pouce est en dehors du clavier (main patte de chat de Thomas de Santa Maria).
Les peintures des écoles flamandes montrent une position de la main plus proche des notes.
Dans l’école française, la position de la main est assez flexible. C’est une question de bon goût. Mais en général :
- Gamme montante main droite : 1, 2, 3, 4, 3, 4, 3, 4
- Gamme descendante main droite : 4, 3, 2, 3, 2, 3, 2, 1
- Main gauche montante : 5, 4, 3, 2, 3, 2, 3, 2
- Main gauche descendante : 4, 3, 2, 1, 2, 1, 2, 1
- Couperin main droite : 1, 2, 3, 4, 2, 3, 4, 5
- Couperin main gauche : 5, 4, 3, 2, 4, 3, 2, 1
Bach donne très peu d’indications. Il semble bien qu’il ait systématisé l’utilisation du pouce, mais d’une façon différente d’aujourd’hui. L’applicatio en do majeur correspond à un doigté archaïque. Dans le clavier bien tempéré, on est bien obligé de mélanger tous les doigtés puisqu’on joue dans tous les tons, et d’utiliser le pouce sur les touches dièses et bémol. L’articulation se fait par motifs et non seulement sur les temps forts. On groupe souvent les notes par deux. Mais ceci se combine avec l’utilisation des notes inégales. La traduction d’un article d’Ewald Kooimann, (Het Orgel 79 – 1983, n° 1, pp 2-15) sur la technique de clavier de Bach, nous est distribuée.
NB Pour ceux qui voudraient approfondir ce sujet des doigtés anciens, voir le site très complet de Dominique Ferran :
http://jpb-organiste.e-monsite.com/medias/files/doigtes-anciens-historique-110910.pdf
En matière de toucher, Marie Claire Alain se réfère à l' »Essai sur la véritable manière de jouer d’un instrument à clavier » de C P E Bach. Le toucher doit être en relation avec l’expression de la pièce. Il va de l’aisance de l’allegro avec ses notes détachées à la tendresse de l’adagio avec ses notes larges et liées. Tous les genres de toucher peuvent être utilisés, y compris à l’intérieur d’une même pièce. Comme elle le dit, certains jouent collant, soporifique, d’autres lèvent les doigts trop tôt comme si les touches les brûlaient. En général, le meilleur est entre les deux. Mais tout dépend évidemment de la pièce.
NB On trouve cet ouvrage dans le commerce. Jean Pierre Coulon en met gratuitement à disposition une traduction française quasi intégrale sur le site de l’IMSLP.
Pour ce qui concerne la registration de Bach, il est difficile, selon Spitta, de la définir. Après la guerre de 30 ans, les orgues étaient en mauvais état. Bach s’est battu toute sa vie pour les améliorer. On peut en faire certaines déductions. Selon Forkel, ses registrations étaient exceptionnelles et étonnaient ses contemporains. Celles indiquées par Kauffmann dans « Harmonische … » (1734 ?), et qui nous sont distribuées, nous semblent effectivement très originales.
Quant à Bach, c’est certainement le devis de la restauration qu’il voulait pour Mulhausen qui s’avère le plus intéressant :
- 3 soufflets neufs (de « bons poumons » pour un vent stable « extrêmement nécessaire »),
- un 32′ à la pédale (comme à Ste Marie de Lubeck),
- des réfections de sommiers (dont un propre au 32′),
- des résonateurs neufs pour la bombarde de 16′,
- un carillon de pédale (réclamé par les paroissiens et qui sera pris en charge par eux),
- au GO, remplacement de la trompette 8′ par un fagott 16′ très utile pour de nouvelles inventions,
- remplacement du gemshorn par une viole de gambe pour répliquer au salicional 4′ du positif,
- remplacement de la quinte par un nasard,
- un nouveau Brustpositif (3ème clavier) avec stellgedack 8′, flûte douce 4′, quinte 2’⅔, octave 2′, terziane, mixtur 3 r, chalumeau 8′,
- accouplement de ce nouveau clavier avec l’Oberwerk.
Bach recherchait à la fois le beau plenum, mais aussi les jeux de détail. Éventuellement, il mélangeait des anches au nasard, à la tierce, au larigot, … Il a même connu la première unda maris à Hambourg en 1846/1847, mais n’a rien composé après. A noter qu’il n’indiquait ses registrations que lorsqu’elles étaient inhabituelles (par exemple dans sa transcription du Concerto en ré mineur de Vivaldi ou dans le choral Ein’ feste Burg).

Marie Claire Alain nous parle ensuite de ce qu’on appelle parfois la fantaisie en sol majeur et qui, dans plusieurs éditions d’époque, est intitulé Pièce d’orgue. Nous sommes complètement dans le thème de l’Académie.
Les indications de mouvement sont formulées en français.
Très vitement
Conformément à ce que prescrit l’école de Bach, la position des queues des notes à une signification : en haut, c’est la main droite, en bas, c’est la main gauche. Ne pas précipiter le Da capo. D’une façon générale ne pas jouer trop vite et garder le rythme pour les ornements.
Gravement
Donner de l’air, faire sonner les entrées du thème. Le C barré permet les croches inégales. On peut ajouter beaucoup d’ornements. C’est la seule pièce ou un si grave (en dessous du ut 1) figure à la basse. Dupré l’a supprimé et monté à l’octave. On peut y ajouter un fa# supérieur pour rechercher une résultante de 16′. Dans les successions de sixtes, arpéger la première de la mesure pour marquer le premier temps.
Lentement
On peut jouer sur des jeux doux en prélude arpégé à la française, ou sur le plenum avec les anches en toccata à l’allemande. Marquer les choses importantes (contretemps). Diviser la montée finale.
Et l’Académie se termina, comme il se doit, par le concert final des stagiaires sur ce bel orgue de Saint Donat.

J’avoue que je ne me rappelle pas de tous les participants. Dans le Prélude en mi b, Stéphane Béchy fut forcément magistral.
Je me rappelle très bien de Laurence Bassi, que j’entendis quelques temps après dans une émission radiodiffusée avec Marie Claire Alain. Elle était très sûre d’elle-même.
Je fus choisi pour jouer le 3ème grand Choral Kyrie BWV 671. Un autre participant, non voyant, l’avait préparé. Mais Marie Claire Alain avait crainte d’un trou de mémoire éventuel. Pendant que je répétai, elle monta discrètement à la tribune pour me signaler deux fausses notes. A la fin du concert, elle me félicita ainsi que son mari. Je me souviens que Stéphane Béchy m’avait demandé dans quelle proportion je ralentissais la dernière phrase du choral (« Eleison »). Je lui répondis n’importe quoi. En réalité, je jouais en fonction du texte du choral et de l’expression que je voulais donner à sa dernière imploration. J’aurais mieux fait de dire la vérité.
Je me souviens aussi de Patricia de Saint-Victor et d’Edith Schwarz.
Jean Paul Ravel n’eut vraiment pas de chance. Vers la fin de la très belle triple fugue finale, son pied tomba malencontreusement sur une grosse fausse note de pédale. Il ne le méritait pas.

Merci Marie Claire Alain. Et puisque vous nous avez maintenant quittés, nous savons que vous avez retrouvé votre frère Jehan, votre ami Jean Sébastien pour qui vous avez tant travaillé, et Celui que vous avez sans cesse glorifié. Que les anges et le Ciel vous chantent à jamais, à jamais, à jamais!
Jean Claude Duval – 31 Mars 2013 revu le 2 Septembre 2020
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